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SYNTHESIZERS FRANCE

RSF FRANCE



POLYKOBOL RSF(FRANCE 1982)








POLYKOBOL RSF DEMO (Pixifoly Alain Guelis)



RSF STORY IN FRENCH


Ruben et Serge Fernandez sont originaires de Tarbes dans le sud-ouest de la France; en 1972 alors qu’ils commencent à bricoler des petits modules de trafics sonores, ils découvrent le monde des synthétiseurs grâce à un Moog et décident de créer leur propre synthé. En Septembre 1975 ils s’installent à Toulouse pour finir leurs études, une licence en informatique ( langage Cobol ) pour Ruben et un IUT de génie électrique pour Serge. Ils construisent tout d’abord des modules sur mesures à la demande de copains musiciens Toulousains. Les Modulaires Série 11 voient le jour en 1976.

Le guitariste français VERTO est un des premiers utlisateurs et participe à l’évolution de la Serie 11 ainsi qu’au design du Kobol version clavier. Ils rencontrent Klaus Schulze qui leur fera découvrir l’EMS synthi, à partir de ce moment la conception et la réalisation avanceront rapidement . Une SARL est créée dont le sigle RSF est constituté des initiales de "Ruben Serge Fernadez" et la production se fait dans un pavillon rue Claire Cazelles à Toulouse. Une vingtaine de systèmes modulaires dont certains parfois monté dans des valises “Samsonite” sont commercialisés ce qui représente environ 300 modules. Un clavier est également conçu dont un modèle portable pour Benoît Widemann (du groupe Magma) modifié spécialement pour piloter aussi son Minimoog. Benoit est également très actif dans le dévelopement des synthés de la marque.

En 1978 naît le KOBOL version clavier dont le design extérieur est en partie conçu par Klaus Blasquiz (chanteur de Magma), les boiseries des premiers modèles sont réalisés par Michel Chavaria des guitares LAG et sont pourvus de boutons gris. Le Kobol tire son nom d’un petit personnage de la mythologie Allemande. RSF se positionne résolument comme un fabricant “haut de gamme” le Kobol très inspiré par le Minimoog est une réussite totale, le son fantastique séduis immédiatement les musiciens professionnels comme Jean Michel Jarre, Kate Bush, Vince Clarke, Bernard Szajner, Vangelis et Peter Gabriel qui viendra l’essayer après un concert donné à Toulouse en 1980. Le kobol dispose d’une fonction très rare sur un synthé, on peut passer progressivement d’une forme d’onde à une autre, du “ morphing” avant l’heure. Des mémoires, un séquenceur, des vco stables et un filtre très musical assurent le succès, mais imposer une nouvelle marque de synthétiseurs est très difficile face aux géants américains et japonais d’autant qu’il y a peu de revendeurs qui distribuent RSF en France pour causes de manque de confiance et de moyens promotionnels. Les ventes sont faibles mais vont prendre de l’ essor avec la série modulaire qui suit.

En 1979 sort la version rack du Kobol : l’expander Kobol qui ne contient que la partie synthèse, la partie mémoire se trouve dans le rack Programmer , apparaît aussi le rack Expander 2 où l’on trouve des modules complémentaires ne figurant pas sur le Kobol, le tout complété par un mixeur 8 voies le KM-8. Les connections de ces modules sont précablées en internes mais désactivées par les patchs externes et donc réellement modulaires cela éveille l’intérêt des écoles de musique et des compositeurs de musiques électroniques. Dans le même temps RSF réalise une console de mixage pour le studio Condorcet à Toulouse, modèle unique et sans suite , TPU 12.

La célébrité vient lorsque Jean Michel Jarre effectue sa tournée en Chine avec un gros système modulaire, il est alors développé un clavier polyphonique le Polyclavier. Le Polyclavier est associé à des systèmes quatre voies polyphonique de Kobol en rack pour faire face à la demande insistante des musiciens qui veulent des Polykobol. Seulement cinq ou six de ces “faux” Polykobol sont fabriqués, sans autotune et sans modulations polyphoniques ils sont assez limités.

En 1981 les deux frères se séparent et montent chacun leur entreprise, Serge crée RSF Sono à Toulouse société de vente de matériel de son et éclairage ou il met au point des pupitres de commandes lumières RSF et Ruben crée RSF SA.Synthétiseurs à Saint Sulpice sur Leze où travaillent dix personnes. Le grand projet est le Polykobol 2, en effet le premier modèle ne sera jamais terminé car adapter les cartes électroniques du Kobol n’était pas faisable il n’existera qu’un prototype 4 voies non fonctionnel et une boiserie.

Sur les conseils de pas mal de musiciens dont Benoît Widemann le projet est repris du début et devient beaucoup plus ambitieux avec des fonctions supplémentaires comme polysequenceur numérique, clavier dynamique , interface K7 intégrée plus de modulations et un arpeggiateur. Malheureusement RSF SA. ne dispose pas assez de moyens financiers pour assumer correctement le développement du Polykobol 2. De plus la complexité de sa conception rend ce synthé très instable (environ 500 composants sont nécessaires dont 3 micro processeur 6809), sa sortie est sans cesse retardée et handicape le développement d’autres produits. Seule la Blackbox va voir le jour dans cette période, mini synthé qui “rend” polyphonique tout synthé mono. La blackbox est en fait très largement inspiré par la Polybox d’EML et se vendra très bien vu son prix raisonnable.

Fin 1982 RSF SA. est en dépôt de bilan et la Société ARIA à Aston en Ariège dirigée par Mr Baumesnil rachète RSF pour 100.000 Francs avec le stock, la moitié du personnel, un prototype de boite à rythme la DD10, Ruben Fernandez devient alors directeur technique et conserve la conception des produits. La motivation de ARIA est de diversifier ses activités et donc souhaite que le département RSF soit très vite rentable. Les premiers Polykobol 2 sont enfin livrés à l’été 1983 après plus d’un an d’attente pour certains clients qui avaient commandé et payé d’avance. Le polysequenceur et le clavier dynamique ne marchent pas et l’instabilité de la machine est catastrophique, malgré un son fabuleux c’est un échec total de plus le prix de 60.000 Francs la réserve à une élite, Yamaha sort en même temps le DX7 pour 15.000 francs, la révolution numérique commence, exit les monstres analogiques.

En 1984 une série de boîtes à rythme numériques programmables sortent des ateliers en premier les DD14 et DD30 aux fonctions et sonorités très réussies puis en 1985 le fleuron de la gamme: la SD140 qui comme la SP12 d’EMU permet le sampling . Il existe un éditeur pour la SD140 sur ATARI qui autorise le stockage et la modification des samples, cette boite est une vraie réussite et possède un son d’une grande qualité. Malgré le succès technologique de ces derniers projets la rentabilité n’est pas au rendez-vous, ARIA stoppe l’activité de RSF et Ruben Fernandez quitte la société en 1987.

RSF est maintenant une marque de légende, ces instruments sont désormais très recherchés pour leurs grandes qualités sonores et la rareté a fait grimper les prix sur le marché de l’ occasion. La gloire est comme souvent posthume!

RSF STORY IN ENGLISH


Ruben and Serge Fernandez are originating in Tarbes in the south-west of France;in 1972 whereas they start to arrange small modules of sound traffics, they discover the world of the synthetizers thanks to Moog and decide to create their own synth. In September 1975 they settle in Toulouse to finish their studies, a licence in data processing (Cobol language) for Ruben and a IUT of electric genius for Serge. They first of all build modules to measures at the request of buddies Toulousains musicians.Modular Series 11 are born in 1976.

French guitarist VERTO is one of the first utlisateurs and takes part in the evolution of Series 11 like with the design of Kobol version keyboard. They meet Klaus Schulze who will make them discover the EMS synthi, as from this moment the design and the realization will advance quickly. A limited liability company is created whose initials RSF are constituté the initial ones of "Ruben Serge Fernadez" and the production is done in a house street Claire Cazelles in Toulouse. A score of modular systems of which some sometimes gone up in bags "Samsonite" are marketed what represents approximately 300 modules. A keyboard is also designed of which a portable model for Benoît Widemann (of the Magma group) especially modified to also control its Minimoog. Benoit very active in dévelopement is also synthés of the mark.

In 1978 is born the KOBOL version keyboard of which the design external is partly conceived by Klaus Blasquiz (singer of Magma), the woodworks of the first models are carried out by Michel Chavaria of guitars LAG and are equipped with gray buttons. Kobol draws its name from a small character of German mythology. RSF positions resolutely as a "top-of-the-range" manufacturer Kobol very inspired by Minimoog is a total success, the fantastic sound immediately allure the professional musicians like Jean Michel Jarre, Kate Bush, Vince Clarke, Bernard Szajner, Vangelis and Peter Gabriel who will come to test it after a concert given in Toulouse in 1980. The kobol has a very rare function on one synthé, one can pass gradually from a form of wave to another, "morphing" before the hour. A stable memories, sequencer, vco and a very musical filter ensure success, but to impose a new mark of synthetizers is very difficult vis-a-vis the giants American and Japanese the more so as there are few retailers who distribute RSF in France for causes of lack of confidence and promotional means.The sales are weak but will take rise with the modular series which follows.

In 1979 the version rack leaves Kobol:the expander Kobol which contains only the synthesis part, the memory part is in the Programmer rack, appears also the rack Expander 2 where one finds modules complementary not being reproduced on Kobol, the whole supplemented by a mixor 8 ways the km-8.Connected these modules are précablées as interns but decontaminated by the external and thus really modular patchs that wakes up the interest of the schools of music and the electronic type-setters of musics.In same time RSF carries out a console of mixing for the Condorcet studio in Toulouse, model single and without continuation, TPU 12.

The celebrity comes when Jean Michel Jarre carries out his round in China with a large modular system, it is then developed a polyphonic keyboard Polyclavier.Polyclavier is associated systems four ways polyphonic of Kobol in rack to face the insistent request of the musicians who want of Polykobol.Only five or six of these "forgeries" Polykobol are manufactured, without autotune and without polyphonic modulations they are limited enough.

In 1981 the two brothers separate and assemble each one their company, Serge creates RSF Sono in Toulouse company of sale of equipment of sound and lighting or it develops control panels lights RSF and Ruben creates RSF SA.Synthétiseurs in Saint Sulpice on Leze where ten people work.The great project is Polykobol 2, indeed the first model will never be finished because to adapt the electronic charts of Kobol was not feasible it will exist only one nonfunctional prototype 4 ways and a woodwork.

On the councils of step badly of musicians whose Benoît Widemann the project is taken again beginning and becomes much more ambitious with additional functions as numerical polysequencor, dynamic keyboard, K7 interface integrated more modulations and a arpeggiator.Unfortunately RSF SA does not have enough financial means to assume correctly the development of Polykobol 2.Moreover complexity of its design returns this synthé very unstable (approximately 500 components are necessary including 3 micro processor 6809), its exit is unceasingly delayed and handicaps the development of other products.Only Blackbox will be born during this time, minis synthé which "make" polyphonic synthé mono very.The blackbox is in fact very largely inspired by Polybox of EML and will be sold very well considering its reasonable price.

At the end of 1982 RSF SA is in liquidation and the Company ARIA in Aston in Ariège directed by Mr. Baumesnil repurchases RSF for 100.000 Francs with stock, half of the personnel, a prototype of limps at rate/rhythm the DD10, Ruben Fernandez becomes technical director then and preserves the design of the products.The motivation of ARIA is to diversify its activities and thus wishes that department RSF be very quickly profitable.First Polykobol 2 are finally delivered to the summer 1983 after more than one year of waiting for certain customers who had ordered and paid in advance.The polysequencor and the dynamic keyboard do not walk and the instability of the machine is catastrophic, in spite of a fabulous sound it is a total failure moreover the price of 60.000 Francs the reserve with an elite, Yamaha leaves at the same time the DX7 for 15.000 francs, the numerical revolution starts, exit the analogical monsters.

In 1984 a series of programmable numerical boxes with rate/rhythm leave the workshops in first the DD14 and DD30 to the functions and sonorities very successful then in 1985 the floret of the range:the SD140 which as the SP12 of MOVED allows the sampling.There is an editor for the SD140 on ATARI which authorizes the storage and the modification of the samples, this limps is a true success and has a sound of a great quality.In spite of the technological success of these last projects profitability is not with go, ARIA stops the activity of RSF and Ruben Fernandez leaves the company in 1987.

RSF is now a mark of legend, these instruments are from now on very required for their great sound qualities and the scarcity made climb the prices on the second-hand market.Glory is like often posthumous!


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